…et plus précisément, à quoi sert le Rhône ? Une analyse un peu systématique a permis de trouver pas moins d’une centaine de réponses à cette question saugrenue : à produire des abricots, à permettre une sieste au bord de l’eau, à protéger les plages de Camargue, à alimenter en électricité l’ordinateur avec lequel j’écris ces mots, etc, etc… Texte d’une présentation lors du colloque Mémoire du Rhône – Sion (Suisse), décembre 2019 : ici.

Un petit défi quotidien pour des temps confinés. Ouvrir les yeux, ouvrir les sens, bouger son corps, dans un surplace lent et curieux, pour une récolte abondante et gourmande. Glaner les merveilles de notre proximité. A l’heure de la “libération”, je vous offre ma production de confinature !

Un petit exercice : pendant une semaine, noter tout ce qu’on mange, et identifier les différentes espèces animales et végétales qu’on a avalées, sans parler des moucherons happés lors d’un bâillement… ou des virus gobés malencontreusement. Résultat de cette expérience menée il y a quelques années durant une semaine (an août – ça aide !) : 91 espèces !!! Comme quoi la biodiversité, ce n’est pas seulement dans les parcs africains…

Au bout du monde, dans nos montagnes comme au fond de nos jardins, il y a tant de découvertes qui nous attendent, tant de jeux de pistes à essayer, tant de réalités à rêver… alors, voici le récit d’une quête, minuscule et réjouissante !

Puisque nous sommes invités à l’aventure de proximité… invitons nous au fond du jardin. Explorons, guettons, affûtons… Et voilà le résultat !